Quelques informations sur les problèmes de transport de fret à Belle-Ile (voir dernières mises à jour en bas de page):
Petit rappel des faits:
- Le 6 avril 2006, la SMN (Société Morbihannaise de Navigation) envoie une lettre au Président du DIJI (Défense des Intérêts des Jeunes Insulaires) informant qu'il y aura des restrictions à partir du 1° juin en ce qui concerne le transport des marchandises à destination de Belle Ile en Mer: voir copie de cette lettre ci-joint: SMN1 (67Ko), SMN2 (121 Ko), SMN3 (95 Ko).
- Aussitôt, il y a une levée de boucliers contre cette décision: une première manifestation est organisée le 23 avril. Voici la copie de la lettre envoyée par les entrepreneurs et les associations belliloises au Conseil Général du Morbihan:
Le Palais, le 23 avril 2006 LES
ENTREPRENEURS ET LES ASSOCIATIONS SIGNATAIRES Monsieur
le Président.........
La
note d'information du 4 avril 2006 exposant les modifications du contrat
de délégation de service public, relatives au transport
du fret du continent à Belle-Île, que vient de communiquer
la Société Morbihannaise de Navigation - et non le Conseil
Général - appellent, de notre part, les remarques suivantes
: Signataires : ENTREPRISES
: BISCUITERIE " LA BIEN NOMMÉE ", ABOUD AMOR ET FILS,
ALLOPHIL, ATLANT'ILE, AVS, B.I.P.S., BELLE-ILE MOTOCULTURE, BRETAGNE DISTRIBUTION,
BRIC'HOME, CASINO, CHEVAL DE FER, EBENISTERIE MORHEDEC, ELECTRICITÉ
BICHELOT, EURL LE GUEHENNEC, IMPRIMERIE BELLLILOISE, J.P.P. , LA FERME
DU PONEY BLEU, LA MORGAT, LE KERVI, MENUISERIE DAVID, POINT P, PROXI CONFORT,
PULSAT CROZON, SAMZUN, SAMZUN PEINTURE, SARL COLLIN, SAUZON LOISIR MOTONAUTISME,
ELIDIS, ASSOCIATIONS : DIJI, APBBI, UNION BELLILOISE POUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, AVENIR ET SAUVEGARDE DE SAUZON, OVAL. Copie
à |
- Cette question du transport de fret engendre de nombreuses réunions et des débats parfois animés. Voici le compte-rendu de la création du CRI, le 1° mai:
COMPTE
RENDU DE LA RÉUNION DU 01 MAI 2006 à 20.30 H
Salle des fêtes de Bangor "
Le Président de l'Association " DIJI ", Sébastien
DAIGRE, fait part de la volonté des membres du bureau de céder
la direction du mouvement de lutte à un " Collectif ".
" Devant une cinquantaine de personnes, le Président propose la liste des noms des personnes pressenties à la création du bureau des représentants du " Collectif ". " Lecture faite de cette liste, un vote est proposé qui entérine le choix du Président. " Les membres du bureau sont : 1. Président Didier BALERY 2. Vice Président Thibaud ETTORE 3. Secrétaire Yann BERTHO 4. Secrétaires adjoints Pierre BELORGEOT - Mathias ROSSIER 5. Communication Fabien MULLER 6. Agriculture Yves CARO - Marcel LE PORT 7. Camping Dominique CHAMBRIER 8. Commerce Yann LE FLOC'H - Herlé LANCO 9. Grande distribution Christian RIVIERE 10. Bâtiment Malik ABOUD 11. Tourisme Serge ALBAGNAC 12. Transport Christiane COLLIN 13. Pêche Jean Noël ANDRÉ 14. Usagers Jean MATTHIEU 15. Hostellerie François THOMAS 16. Artistes Jean GUILLAUME " Il est précisé que les membres du bureau peuvent à tout moment quitter le bureau et que de nouveaux membres peuvent y entrer. Cette liste n'est pas exhaustive. " Après concertation avec le public, un nom est trouvé au collectif. Le Président, Mr Didier BALERY, entérine l'appellation " CRI " : Collectif pour le Ravitaillement Insulaire. " La réunion publique est levée. " La 1ère réunion du " CRI " est ouverte. " L'adresse postale est définie comme suit : " CRI " Bric'home Rte de BANGOR 56360 Le Palais. " Il est demandé que la " communication " soit le point fort du " CRI ". " Dans l'urgence, une adresse @ sera créée et mise à la disposition de tous dans les meilleurs délais. " Dans un second temps, un Forum de discussion sera aussi mis en place " Un compte rendu est fait de la réunion passée au Conseil Général et qui s'est révélée infructueuse " Les revendications sont définies : 1. " Annulation des mesures envisagées par la SMN pour le 01 juin 2006 ". 2. "Obtention de 2 rotations quotidiennes de bateaux supplémentaires en maintenant le 1er Bateau du matin réservé aux marchandises ". " Les actions sont définies : 1. Une délégation du " CRI " se rendra avec les représentants de " DIJI " au Conseil Général au prochain rendez-vous obtenu (après en avoir averti l'interlocuteur principal). La délégation sera composée de : Didier BALERY - Jean Noël ANDRÉ - Yann LE FLOC'H - Thibaud ETTORE - Fabien MULLER - Jean MATTHIEU. 2. Un stockage des déchets de Belle-Île est prévu sur les quais en cas d'échec de l'entretien. 3. La presse sera informée de ce fait divers. Face
à une pression populaire croissante, le " CRI " manifeste
sa volonté de réussir à retenir certaines actions
perturbatrices qui seraient beaucoup plus préjudiciables à
l'économie de l'Île en cette période de l'année. |
- Une deuxième manifestation a eu lieu à Palais le 8 mai : beaucoup de participants (1500 à 2000 ?), dans une ambiance plus tendue (blocage du bateau de la SMN pendant 3 heures, etc.). Voir les photos de la manifestation sur le blog de JMD.
- Extrait du Télégramme du 10 mai 2006:
Fret
à Belle-Ile-en-Mer. Les élus réagissent Continuité
du service public Une
commission fret mise en place |
- Une autre
information (source: M. Yves Brien, 14 mai 2006) : L'arrivée du Bangor
(navire qui doit remplacer l'Acadie) est prévu fin juin (il a du retard).
C'est lui qui fera le transit marchandise le matin en remplacement de l'Acadie,
mais cale de l'Acadie et non pas cale
Bonnelle moins facile d'accès car les capitaines n' ayant pas le
navire en main ne veulent pas y risquer un pépin durant la première
saison.
- En résumé: la volonté du Conseil Général
n'a jamais été d'empêcher un particulier ou un artisan d'
aller s'approvisioner pour son propre compte sur le continent, mais de réguler
le trafic des produits pondéreux ou non périssables, trafic qui
s'est énormement développé avec le Vindilis au point de
poser des problèmes de déplacement aux insulaires et aux visiteurs.
- Extrait du Journal Ouest-France du 15/05/2006 - Edition : Auray - Rubriques : Belle-Ile-en-Mer:
Fret
: un dialogue de sourd entre élus et Collectif pour le Ravitaillement
Insulaire Vendredi (12 mai), le collectif d'opposants ont manifesté leur désaccord aux propositions du conseil général en quittant la salle du conseil. Vendredi soir, près de deux cents personnes ont assisté à la réunion mensuelle du conseil communautaire qui avait mis au premier point de l'ordre du jour le problème du transport des marchandises. Une actualité brûlante qui secoue l'opinion belliloise qui avait manifesté son désaccord avec ses élus et les propositions faites par le conseil général, par des manifestations dont la dernière, le 1er mai, avait réuni un millier de personnes à l'appel du Collectif pour le ravitaillement insulaire (Cri). Jean-Yves Banet, président de la CCBI et maire de Locmaria, avait souligné : " Je veillerai à la sérénité de cette séance ". Yves Brien, conseiller général et maire du Palais, a donné connaissance du courrier du conseil général signé de Jo Brohan, président de la commission infrastructures et aménagement du territoire, et adressé au président du Cri, reprenant les propositions faites au cours de la réunion du 5 mai dernier : l'engagement du conseil général pour le transport de deux cents palettes (cent par supermarché par semaine) à compter du 28 juin par le cabotage privé, les conditions techniques de ce transport, l'application des tarifs TMC pour l'épicerie et l'eau au même titre que ceux qui ont été appliqués en 2005 pour un supermarché, moyennant une hausse de 3,5 %, et la mise en place d'un groupe de travail après l'été, " afin de mener une réflexion sur l'avenir de la desserte en marchandises de Belle-Ile " proposant que le Cri fasse partie de ce groupe de travail. Puis, Yves Brien a lu le courrier demandé à Hubert O'Neil, président directeur général de la TMC, pour confirmer la facturation du transport de marchandise vers un supermarché pour la période du 20 juillet au 25 août 2005 pour 274 palettes épicerie, essentiellement eau et bazar : " L'épicerie a été facturée 29 € HT, le bazar 35,91 € HT ", en précisant les prix des concurrents: "Respectivement 20 € et 26 € HT, auxquels il faut ajouter 5,84 € la tonne de manutention. La différence est donc d'environ 7 à 15 % suivant le mode de calcul. Pour une palette d'eau de 1 000 bouteilles d'eau, pour 4 € de différence, l'incidence est de 4 millièmes d'euros par bouteille. On est loin des délires qui circulent dans Palais ". En conclusion, Jean-Yves Banet invitait le collectif d'opposants à prendre rendez-vous avec les élus afin d'ouvrir le dialogue. Ceux-ci ont aussitôt fait entendre bruyamment leur opposition aux élus et aux propositions du conseil général et quittaient la séance du conseil communautaire. |
- Extrait du Journal Ouest-France du 03/06/2006 - Edition : Auray - Rubriques : Belle-Ile-en-Mer:
Fret : explication de texte de Jo Kerguéris, président du conseil général Le président du conseil général explique la position du département pour le transport des marchandises vers Belle-Ile. «Dans cette affaire, les commentaires qui ont cours [...] conduisent au refus de toutes les propositions ou solutions envisagées par le conseil général et cherchent à mobiliser les Bellilois autour d'une décision qui n'impliquera, de toute façon, aucun changement pour eux.» Jo Kerguéris rappelle l'enjeu: «Actuellement, la nette progression du nombre de camions au gros tonnage, ainsi que du nombre de palettes à transporter pose problème. Nous allons au-devant de difficultés si une solution n'est pas trouvée rapidement.» Après des rencontres avec les élus, «nous avons décidé, pour cet été, de continuer à assurer le transport de palettes et de camions au gros tonnage, à l'exception de l'équivalent de 100 palettes par semaine qui sera reporté sur le cabotage et ce, en optimisant le service assuré par nos rouliers. Pour le reste, le libre accès sera maintenu pour toutes les catégories d'usage.» Jo Kerguéris insiste : «Le bon sens conduit à admettre que dans ces conditions, pareille quantité n'affectera en rien l'économie de l'île, comme l'affirment certains propos alarmistes.» Ce sont aussi des impératifs techniques liés au port du Palais «qui nous obligent à limiter le surcroît de transport des marchandises sur palettes par le service public au cours de la prochaine saison estivale.» Le président souligne : «Cet effort réciproque est proposé uniquement durant l'été, les mesures ne prenant effet qu'au 28 juin. Ensuite, un bilan de l'expérience sera dressé et un groupe de travail déterminera les futures modalités de desserte en marchandises de Belle-Île. Dans cette attente, à l'exception du transfert des 100 palettes (qui concerne uniquement les grandes surfaces et représentent moins de 10 % du fret transporté par le service public pendant cette période) l'ensemble des mesures envisagées antérieurement est rapporté.» Jo Kerguéris insiste sur les échanges : « Dans cette affaire, et ainsi que l'attestent les présentes propositions, les observations des îliens ont été entendues. Les élus, qui en étaient porteurs, ont été écoutés comme il se doit. La position du conseil général est le fruit de ces observations et de ces échanges. Contrairement à ce qui est dit, les démarches ne sont donc pas restées vaines. Ce qui est proposé ici nous semble raisonnable et nous semble tenir compte du besoin des îliens.» ____________________ Les petits commerçants se désolidarisent Herlé Lanco, représentants les petits commerçants au sein du Cri, démissionne. Suite
à l'appel à manifestation du Cri le lundi prochain (5
juin), une tension se fait sentir au sein du collectif. Herlé
Lanco, représentant des petits commerçants démissionne
«en désaccord total avec les méthodes et les cibles
du Cri et contre le jeu de ping-pong dont fait l'objet le transport
des palettes pour les grandes surfaces, en plus des questions d'emplois
qui sont parfaitement éludées. Il règne au sein
du collectif une volonté de désinformation car les résultats
des négociations avec le conseil général ont été
détournés et ne sont pas pris en compte ». ____________________ Les quatre maires de l'île font le point Les quatre maires de l'île ne comprennent pas la poursuite du mouvement alors que la démarche a abouti. Solidaires, les quatre maires de l'île ont répondu, vendredi, aux différents mots d'ordre des associations impliquées dans le conflit inhérent au transport du fret vers Belle-Ile et qui appellent à la mobilisation générale le lundi 5 juin. Pour eux une rétrospective s'impose. Vendredi 19 mai, «réunion des élus avec la délégation du Collectif pour le ravitaillement des insulaires (Cri) avec accord sur la revendication à présenter, qui est un statu quo sur les pratiques actuelles et un quota de 100 palettes (50 par supermarché) pendant les deux mois d'été». Mercredi 24, «réunion entre les élus et le conseil général à Vannes. Les élus ont été entendus, le conseil général souhaite un délai de réflexion». La réponse émanant du président Jo Kerguéris, intervient le lundi 29, «le conseil général acquiesçant au quota de limitation à 100 palettes à transiter par cabotage pour l'été et le libre accès pour tous les usages, et un rendez-vous en septembre pour le bilan de l'expérience et entamer une réflexion pour déterminer les futures modalités de desserte en marchandises». Réponse qui correspondait aux revendications et qui était communiquée par téléphone au responsable du Cri Didier Ballery par Yves Brien, conseiller général de l'île. Pour les quatre maires, «la démarche est terminée, dans l'attente des pourparlers. Donc le problème estival est résolu». En
conséquence ils décident de ne pas participer à
la manifestation du lundi 5 juin. Ils sont contre l'entrave à
la libre circulation des personnes et des biens, «il faut
avoir le respect des gens qui viennent», manifestant un doute
sur le caractère pacifique de la manifestation annoncée.
Ils précisent que la concertation est toujours engagée,
«une rencontre avec le Cri est programmée le 18 août
prochain pour faire le point de l'expérience». ____________________ Le Cri appelle à manifester lundi 5 juin Insatisfait des résultats des négociations avec le conseil général, le Collectif pour le ravitaillement insulaire (Cri) appelle à une manifestation pacifique lundi 5, à 11 h, place de la République. Des associations belliloises se regroupent autour du Cri. La Diji réclame «le retour du service public» et «soutient l'action du Cri». L'APPBI rappelle que malgré les nombreuses sollicitations auprès du conseil général et la mobilisation des élus locaux, «les principales revendications du Cri n'ont pas été retenues, en particulier les deux rotations de transport de marchandises supplémentaires». De son côté, l'Union belliloise écrit qu'elle souhaite que l'ensemble des associations de l'île rejoigne le Cri et Diji «sensibilisée par les problèmes réels de transport de fret et ses différentes implications sur l'économie de Belle-Ile». |
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5 juin 2006: manifestation et blocage du port de Palais
voir les photos sur le site : http://belle-ileenmort3.blogspot.com/
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juin 2006: Transport de fret : le blocus du port levé
Situation redevenue normale, mardi 6 juin 2006 à 17 h 30, trois voitures (seulement) et le lot habituel de touristes se présentaient à l'embarquement sur l'Acadie.
Le conflit sur le transport de fret a connu, lundi 5 juin, un durcissement avec un trafic maritime bloqué toute la journée. Mais vers 20 h, du lest était lâché et deux rotations pouvaient avoir lieu et presque toutes les voitures ont pu être embarquées et les passagers bloqués sur le continent ont pu rejoindre l'île.Mardi 6 juin, si le bateau de 6 h 30 pouvait effectuer son aller-retour et emmener les quelques voitures restées sur le quai, les deux autres bateaux (8 h 30 et 9 h 30) sont restés à quai. Entre-temps des négociations tripartites avec le Collectif pour le ravitaillement de l'île (Cri), la SMN et le conseil général, étaient engagées. Contre toute attente, un accord était trouvé et le trafic maritime reprenait, le bateau de 12 h 30 partant avec une demi-heure de retard. La situation redevenait normale.
Selon Didier Ballery, président du Cri, «nous estimons avoir eu gain de cause dans nos revendications. Cet été et jusqu'à la fin septembre, le contrat de délégation de service public sera respecté. Tous les camions passent ainsi que tout le fret. Seule concession, cent palettes d'eau par semaine transiteront par le cabotage privé».
Concernant les bateaux supplémentaires, un temps souhaités, «il n'y en a pas. Cette demande n'a plus lieu d'être à partir du moment que le conseil général, outre les cent palettes, a déclaré s'occuper de tout le reste». Globalement satisfait, Didier Ballery soulignait «une saison sauvée», et évoquait en conclusion, la participation sous une forme qui reste à déterminer, «à l'élaboration du prochain plan de ravitaillement de l'île», pour le futur contrat d'affermage de délégation de service public qui prendra effet en 2007.
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- 12 juin 2006: Transport de fret : lettre du Président du Conseil Général du Morbihan au Président de la Communauté de Communes de Belle-Ile
-17 juin 2006: Transport de fret : c'est la fin du Collectif du ravitaillement insulaire
Après les communiqués des associations Avenir et sauvegarde de Sauzon, puis celui de l'Union belliloise, le Collectif du ravitaillement insulaire (Cri) s'exprime pour la dernière fois et s'estime très satisfait de la lettre adressée le 12 juin par M. Kergueris, président du conseil général, à M. Bannet, président de la communauté de communes. " Le Cri prend acte de tous les points de sa réponse, qui confirment le résultat des dernières négociations menées avec la SMN au cours de la manifestation des 5 et 6 juin. La SMN s'engage à transporter tous les camions et fourgons, tous utilitaires, sans restriction ".
Concernant l'approvisionnement des supermarchés, " le Cri accepte que cent palettes d'eau soient transportées par le caboteur à un prix négocié directement avec M. O'Neill ". L'unique mission que le Cri s'était donnée étant ainsi terminée, le Cri n'a plus de raison d'exister: " Aux Bellilois maintenant de prendre de fait le relais en veillant au respect des décisions prises. Le service public reste donc assuré, conformément aux dispositions du contrat de délégation, qui est valable jusqu'au 31 décembre 2007. Le prochain contrat de délégation de service public doit être mis en place le 1er janvier 2008 ".
Toute la population est concernée par ces négociations. Il importera qu'elle y soit représentée par une structure démocratique de réflexion qui reste à constituer. " Par exemple une structure fédérative regroupant un maximum d'associations représentatives de la population et des divers usagers des transports maritimes "
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2 octobre 2006: Transport de fret : appel à la mobilisation des associations
Dans le but de constituer le Rassemblement insulaire pour les transports
maritimes (Ritm) un appel est lancé à toutes les associations
de l'île, "quelle que soit leur activité", pour créer
un groupement.
"Cette
structure aura pour objectif de s'assurer que le service public de transport
maritime des personnes, des véhicules et des marchandises répond
aux nécessités de la vie sociale des insulaires et apporte un
véritable soutien à l'activité économique",
indique dans son communiqué Micheline Daumas, porte parole du mouvement.
Le Ritm sera composé de représentants délégués
par chaque association. Il se donnera mission "de recueillir les besoins
et les difficultés de chacun (par un questionnaire diffusé dans
tous les foyers et les entreprises) d'établir des propositions synthétisant
les différents intérêts exprimés, d'agir en tant
qu'interlocuteur responsable auprès des élus locaux, du conseil
général et des transporteurs, de participer à la négociation
du futur contrat de délégation de service public qui remplacera
le 1er janvier 2008 l'actuel contrat en vigueur".
Une fois constitué, "il élira un bureau représentatif
". Les associations regroupées au sein du Ritm seront ainsi "des
relais entre l'ensemble de la population et le bureau qui participera à
la négociation".
Les associations déjà adhérentes (APBBI, Apli, Avenir et
sauvegarde Sauzon, Diji, Enfants de Belle-Île, Foyer socioculturel, N'eo
ket Tomm, Oval, Skol ar mor, Union belliloise, Vindilis et Office de tourisme)
invitent à une réunion constitutive le vendredi 6 octobre, à
20 h 30 à la salle polyvalente de Bangor, au cours de laquelle sera validé
le questionnaire à envoyer à tous.
Par ailleurs, il est précisé que "tous ceux qui n'adhèrent
à aucune association pourront s'exprimer", à travers leurs
réponses au questionnaire qui sera distribué.